mardi 27 octobre 2015

En équilibre


Depuis une vingtaine d’années et grâce, notamment, au succès de « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux », nous avons vu apparaître au cinéma ou en série télévisée, des films relatant l’histoire d’un cheval ou d’un cavalier voire même des deux.

On ne va pas se mentir, si certains sont excellents, d’autres sont des navets mais bon… même à travers un mauvais film, nous pouvons trouver des enseignements positifs (Essayer tout du moins).

C’est pourquoi je vous propose cette nouvelle rubrique dans laquelle je ferais l’analyse d’un film ou d’une série TV  que j’ai aimé (ou pas !) et que je vous conseillerais de regarder (ou au contraire vous éviterais de faire perdre votre temps et soulagerais votre porte-monnaie d’une effroyable immondice).

En Avril dernier est sorti le film EN EQUILIBRE avec Albert Dupontel et Cécile de France.
C’est donc celui-ci que je vous présente aujourd’hui.



Synopsis : « Marc est cascadeur équestre. Un grave accident sur un tournage lui faire perdre tout espoir de remonter un jour à cheval. Florence est chargée par la compagnie d'assurances de s'occuper du dossier de cet homme brisé. Cette brève rencontre va bouleverser leurs équilibres... » (Source : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=228005.html)

Mon analyse :

C’est une bonne comédie dramatique à voir une fois dans sa vie et qui présente l’avantage d’être tout publique (une personne totalement réfractaire au milieu équestre peut aller le voir et ne sera pas déçue).
Il s’agit également d’une adaptation du roman de Bernard Sachsé : sur mes quatre jambes.
D’ailleurs j’avoue que ce film m’a donné envie d’en savoir plus et d’acheter ce livre.
Enfin, c’est Albert Dupontel lui-même qui a réalisé les cascades du film.

Toutefois, pour la cavalière que je suis, et bien qu’ayant apprécié ce film, j’ai déploré justement le manque de scènes d’actions à cheval dans le film.

Je m’explique : j’ai été au cinéma en pensant qu’il y avait une grosse partie sur la vie antérieure de cet homme et m’attendait à voir de belles cascades à cheval jusqu’à son accident.
En réalité, même si la tragédie dont il a été victime est bien représentée et compréhensible dans le film, toute l’histoire s’axe sur la romance vécue avec sa conseillère en assurance et ce milieu véreux.

Ma note :

Puisqu’il paraît qu’il est de bon aloi de donner une note lorsque l’on fait une critique de film, voici la mienne : 2,5 / 5

J’espère que cette nouvelle rubrique vous aura plu. En attendant, n’hésitez pas à laisser vos commentaires pour me dire si vous avez vu ce film ?  Et ce que vous en avez pensez ?

jeudi 15 octobre 2015

Le silence des chevaux


Le mois dernier, je vous ai présenté mon roman « coup de foudre » : Le cri du Toucan.
Aujourd’hui, il s’agit du livre de M. Pierre Enoff « le silence des chevaux ».


·         Pourquoi ce livre ?

Revenons pour le comprendre une dizaine d’années en arrière, du temps où il semblait normal de ferrer nos chevaux.
Pire : nous avions à l’époque une très « bonne » raison de le faire puisqu’il s’agissait de protéger le sabot du cheval.

Contre qui ? Contre quoi ? Je ne suis pas sûre que nous connaissions réellement la réponse nous-mêmes !!! Nous suivions juste une tradition ancestrale en pensant bien faire.

Jeune cavalière de club à l’époque, j’avais cependant noté cette différence : les chevaux étaient tous ferrés, les « double-poney » uniquement aux antérieurs (parce qu’ils « bottaient » !!!!) quant aux shetlands, c’était les seuls à avoir le privilège de rester pieds-nus.

J’ai dû, à l’époque, m’interroger sur la différence qu’il existait entre les pieds des shets et des autres mais…peu curieuse par nature, j’ai supposé que le maréchal était incapable de forger des fers pour des sabots si petits.

Pour des raisons personnelles, j’arrêtai l’équitation pendant 4ans... le temps pour moi de devenir adulte, de changer de région et surtout, de trouver un club correspondant à mes attentes pour renouer avec ma passion en douceur.

C’est ainsi qu’en 2010, j’arrivai à Equiland : un club pluridisciplinaire où je pu découvrir une nouvelle discipline : l’Equifeel.

Cette nouvelle approche du cheval par le biais de l’équitation comportementale a véritablement changé mon point de vue : Je suis passé de l’animal « outil » à un amour réel et profond pour lui.

Jusqu’au jour où un « débat » est parvenu jusqu’à mes oreilles : Ferrer ou ne pas ferrer ?

Je me souvenais de certaines phrases lancées à la volée par Gaëlle du blog Cheval-facile pendant nos cours d’Equifeel : « il n’y a pas d’arbre à friandises dans la nature ! » etc…
Chaque question que je lui posais me renvoyait vers une réponse de ce type !

Non, il n’y a pas de « distributeur de nourriture » dans leur milieu naturel et nos compagnons ne naissent pas fers aux sabots non plus !!!

Cependant, malgré ce fait avéré, j’avais dû mal à m’en persuader : il est plus facile d’apprendre des erreurs que de s’en défaire !

Pour faire taire ce conflit intérieur, je décidai d’aller piocher des informations sur internet…
Ce fut pire, chacun des protagonistes pro ou anti ferrure se renvoyaient la balle à tour de rôle à base d’arguments et de contre-arguments quant à moi, je ne savais plus du tout sur quel pied danser.

Jusqu’au jour où l’un d’entre eux évoqua « le silence des chevaux ».
Serait-ce enfin la fin de tant d’interrogations ???

·         De la (b) surdité à l’ouïe retrouvée

En me faisant offrir ce livre, je savais à quoi m’attendre : nous allions parler de ferrure.
Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que d’autres sujets y sont également abordés.

De l’habitat que nous proposons à notre compagnon en passant par son alimentation, l’utilisation du mors, la vermifugation chimique, notre anthropomorphisme par rapport à notre animal (saviez-vous par exemple qu’un cheval en bonne santé est capable de résister à des températures extrêmes jusqu’à moins 50 degrés ?) et d’autres thèmes traités qui remettront en question ce que vous pensiez connaitre sur votre compagnon.

Je ne rentre pas dans les détails d’une part parce que ce serait trop long et d’autre part, le livre est un joyau d’informations qui permet de faire une véritable prise de conscience.

Pour ma part, il a largement répondu à mes interrogations et en a suscité d’autres auxquelles je ne m’attendais pas.
Il m’est arrivé de pâlir jusqu’à me poser la question : Suis-je une bonne propriétaire pour mes poneys ? ».
Au moins ce qui est sûr, c’est qu’à présent, j’ai un excellent outil en main pour le devenir.

Concernant la ferrure, vous y apprendrez comment fonctionne le sabot d’un cheval et pourquoi il est important de ne pas empêcher le coussinet plantaire de jouer son rôle pour ne pas avoir de problème vasculaire.

Crédit photo provenant du livre. A gauche, on observe un pied ferré dont les glomes ne touchent plus le sol.


Sachant cela, il est évident que ni Orleans, ni Dalawan ne le seront un jour !!!


Ci-dessous, vous trouverez certaines réponses par mail qui m’ont été données par Monsieur Enoff lui-même pour les quelques « ancrages » qui subsistaient encore après avoir lu le livre ainsi que le résumé de la conversation téléphonique avec le vétérinaire biologiste Eric Ancelet concernant les vermifuges naturels.

·         Entretien par mail avec M. Enoff

  La Pastorale Place Florian Enoff
                                 66760 - Porta Pyrénées France
                                 +33 (0)4 68 04 83 92 / +33 (0)6 89 29 51 88
                               infos@equi-libre.fr / www.equi-libre.fr    

Le 13 oct. 2015 à 12:07, émilie gruyer <ebs18@hotmail.fr> a écrit :

Bonjour Monsieur Enoff,

Je tiens tout d'abord à vous remercier de m'avoir communiquer votre mail afin de pouvoir vous poser ces quelques questions :


-A la page 29 de votre livre, vous expliquez que l'utilisation d'une embouchure provoque des désordres respiratoires, perturbe le métabolisme et des problèmes de dentitions.

Si en tant que cavalière, je vous rejoins totalement pour utiliser des surnasures et bridon sans mors en revanche, je ne peux pas m'empêcher de me poser la question suivante :


Peut-on également se passer de mors en attelage ? Et quelles alternatives ( d'un point de vue sécurité pour le meneur et pour le cheval) utiliser ? 

Il est illusoire de prétendre que l'utilisation d'un mors est un élément de sécurité. On n'arrête pas un cheval par la douleur, même en attelage. Quand le cheval est respecté et traité avec considération et complicité l'utilisation d'une surnasure est plus efficace d'un mors dans la bouche. De nombreux exemple nous le montre y compris en attelage.

- j'ai blêmi en apprenant que les granulés sont également mauvais pour la santé de nos compagnons.

Bien que mes poneys soient majoritairement dans 1 pré de 4ha, l'hiver je suis obligée de les remonter dans mon jardin et là... Le foin ne suffit pas toujours.


Mais c'est surtout pour l'avenir que je me pose 1 question étant donné que je suis touche à tout, je voudrais essayer l'endurance dans quelques années. 


Voici ma question : quelle alimentation est la mieux adaptée pour la pratique de cette discipline ?

Pour toutes les disciplines il convient d'offrir une alimentation adaptée: du végétal y compris orge germée.

- Enfin, dernière question : vous parlez de vermifuges naturels mais vous n'avez pas précisé quelle plante ou quelle fruit faire pousser ?

Vous pouvez contacter directement Le docteur Ancelet sur ce sujet. En biologiste il sera plus a même de vous conseiller.



Merci pour l'attention que vous apporterez à ce mail.

Cordialement,

E.Gruyer 

·         Entretien téléphonique avec le docteur Ancelet

Monsieur Ancelet est un vétérinaire qui a une approche alternative de la médecine équine.

(Je vois les plus sceptiques d’entre vous pointer du doigt ce terme « alternatif » et me permets de leur rappeler que lorsqu’ils vont consulter un homéopathe ou un acupuncteur, il s’agit également de médecine alternative humaine obtenant autant de résultats sinon plus qu’un médecin traditionnel).

Je l’ai donc contacté pour en savoir plus sur les vermifuges naturels et la première chose qu’il m’a conseillé de faire, c’est d’arrêter tous les vermifuges chimiques que l’ont trouve chez les vétérinaires « classiques ».

Pourquoi ? Tout simplement parce que ceux-ci contiennent une molécule active s’appelant l’Ivermectine  qui est un véritable poison et pollue nos prés.

Il m’a posé la question : « Que faites-vous de vos crottins ? » (Après avoir donné le vermifuge)

Avant que je ne puisse répondre quoique ce soit, il m’a fait remarquer un phénomène que j’ai effectivement observé mais par méconnaissance, je pensais que c’était normal, il s’agit de la lenteur de désagrégation des crottins.

En effet, l’Ivermectine a un temps de rémanence (il s’agit de la persistance d’un état après la disparition de sa cause. Source : dictionnaire Larousse) d’un an et demi !!!!.

Quand nous savons que nous vermifugeons nos chevaux 3 à 4 fois par an, nous sommes en droit de nous demander quel est l’impact que produit ce poison dans leur organisme ?

Quelle solution adopter?  Monsieur Ancelet n’étant pas jardinier, il ne vous conseillera pas de planter telle plante ou tel fruit dans votre jardin mais préfèrera si vous le souhaitez vous orienter vers un aromathérapeute plus à même de vous conseiller.

En revanche, il préconise des compléments minéraux en plus d’une gamme de vermifuges à base d’algue qu’il propose sur son site : http://www.ohm-bioalternatives.com/index.php?option=com_content&view=article&id=34:gamme-de-produits&catid=13:nos-produits&Itemid=3


Evidemment, je tiens à vous rappeler que chaque équidés étant différents, c’est volontairement que je ne vous indique pas quel vermifuge il m’a conseillé ni sa posologie.
Pour en savoir davantage, il faudra le contacter par téléphone.

Quant à moi pour clore le sujet « alimentaire », il y a fort à parier que mon prochain livre sera celui-ci car ce vétérinaire m’a donné envie d’en savoir davantage : http://www.ohm-bioalternatives.com/index.php?option=com_content&view=article&id=21&Itemid=7

samedi 3 octobre 2015

Mettre son compagnon à son nom : mode d'emploi


Le jour J est enfin arrivé : votre nouveau compagnon est désormais chez vous et il vous tarde de vous occuper de lui. Vous voici un heureux propriétaire !!!!

Ou presque : à présent, il ne vous reste plus qu’à l’officialiser en effectuant les démarches administratives auprès des haras nationaux et là, vous allez vous apercevoir que ce n’est pas une administration française pour rien.

Le vendeur vous a remis 2 documents : le certificat de vente rempli et signé avec le vendeur qu’il faudra renvoyer au SIRE (voir lexique équin) et le document d’identification de votre compagnon (à conserver précieusement tout au long de la vie du cheval).

Certificat de vente



Carte d'identité de votre cheval



















Avant d’envoyer le certificat de vente, vous devrez vous inscrire sur le site : http://www.ifce.fr/haras-nationaux/
et faire la demande de dématérialisation de votre carte.

Il faudra vous armer de patience avant de recevoir le document ci-dessous (en effet comme dans toutes les administrations françaises, les délais sont plus ou moins longs) qui vous permettra d’éditer la nouvelle carte propriétaire à votre nom.




Vous observerez qu’il y a une différence de tarif entre la carte papier et celle au format internet.  C’est pourquoi, j’ai choisi la moins chère : celle du Web.

Par conséquent, les haras nationaux  m’ont renvoyé un courrier avec la clé internet à inscrire à coté du numéro SIRE de mon cheval.



La suite, devient un jeu d’enfant : en cliquant sur l’onglet « Démarches et outils » puis « Gestion de la propriété », vous retrouverez toutes les informations relatives à votre compagnon.

Désormais, c’est enfin officiel : vous êtes propriétaire !!!!





Si cet article vous a plu et vous a été utile, n’hésitez pas à me laisser un commentaire 

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