Dans l’article précédent,
je vous évoquais qu’il fallait avoir quelques connaissances de bases avant
d’acheter votre futur compagnon.
Voici une petite liste non
exhaustive qui vous aidera :
·
Son mode de vie
On ne le répètera jamais
assez, le cheval est un animal herbivore.
Par conséquent, le lieu d’habitation qui lui convient le mieux est le pré.
Dans le milieu équestre,
on a coutume de dire qu’il faut un
hectare par cheval.
La réalité est un peu plus
nuancée : en effet, un poney shetland n’a pas les mêmes besoins
nutritionnels qu’un gros percheron.
Considérez donc qu’en
fonction du poids et de la taille de votre monture, la taille de votre terrain
peut varier entre 5000m² et 1,5 hectares.
Si vous habitez en zone
urbaine, il vous sera certainement plus difficile de trouver un terrain pour
votre monture (d’autant qu’en métropole, les prix immobiliers ne facilitent pas
la tache.).
Si vous n’avez pas d’autre
choix que de lui offrir une vie en club, optez autant que possible pour la
formule « box + pré »
En effet, n’avez-vous
jamais vu ces pauvres chevaux tiquer « à l’ours »,
« à l’air » ou encore
« à l’appui » à l’intérieur de leur box par ennui ? (voir lexique équin)
Par ailleurs, étant un
animal grégaire, ce type de
comportement peut également être observé chez un cheval vivant seul au pré.
Ne pas hésitez à lui
offrir un compagnon (autre équidé, vache, mouton, chèvre ou même pourquoi pas….
Des poules ! :D) afin d’éviter qu’il s’ennuie.
Enfin, si votre terrain
n’est pas suffisamment grand pour pouvoir le fournir en herbe toute l’année, il
faudra penser à le complémenter en foin
pendant la période hivernale.
·
L’eau, cet élément indispensable !!!!
Un cheval boit entre 20
et 40 litres d’eau par jour en hiver et 60 à 80 litres d’eau par jour en été (pouvant même atteindre les 100 litres lors de fortes
canicules comme celle que nous subissons cette année).
C’est pourquoi, il faudra
toujours veiller à lui apporter eau
fraîche en grande quantité et que celle-ci soit potable. (Lorsque je dis « potable » cela ne signifie pas
forcément de lui apporter l’eau de ville car l’eau d’un puit ou celle d’une
mare convient tout autant. En revanche, il faudra nettoyer celle-ci
régulièrement et vérifier qu’il n’y a aucun rat crevé ni aucun détritus qui
provoquerait un nid à bactéries).
Pour les chevaux vivant au
box, l’abreuvoir automatique résout ce problème !
Attention toutefois, aux « petits
malins » qui y déposent négligemment leurs crottins ou leurs brins de
paille mâchouillés à l’intérieur de celui-ci.
Bref, pour ceux-ci, il
faudra faire une tournée journalière muni d’une éponge afin de retirer tout
élément pouvant obstruer le bon fonctionnement de l’abreuvoir.
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