jeudi 13 août 2015

Dans l'intimité du cheval... (Première partie)


Dans l’article précédent, je vous évoquais qu’il fallait avoir quelques connaissances de bases avant d’acheter votre futur compagnon.
Voici une petite liste non exhaustive qui vous aidera :


·        Son mode de vie


On ne le répètera jamais assez, le cheval est un animal herbivore. Par conséquent, le lieu d’habitation qui lui convient le mieux est le pré.

Dans le milieu équestre, on a coutume de dire qu’il faut un hectare par cheval.
La réalité est un peu plus nuancée : en effet, un poney shetland n’a pas les mêmes besoins nutritionnels qu’un gros percheron.

Considérez donc qu’en fonction du poids et de la taille de votre monture, la taille de votre terrain peut varier entre 5000m² et 1,5 hectares.

Si vous habitez en zone urbaine, il vous sera certainement plus difficile de trouver un terrain pour votre monture (d’autant qu’en métropole, les prix immobiliers ne facilitent pas la tache.).

Si vous n’avez pas d’autre choix que de lui offrir une vie en club, optez autant que possible pour la formule « box + pré »

En effet, n’avez-vous jamais vu ces pauvres chevaux  tiquer « à l’ours », « à l’air » ou encore « à l’appui »  à l’intérieur de leur box par ennui ? (voir lexique équin)

Par ailleurs, étant un animal grégaire, ce type de comportement peut également être observé chez un cheval vivant seul au pré.
Ne pas hésitez à lui offrir un compagnon (autre équidé, vache, mouton, chèvre ou même pourquoi pas…. Des poules ! :D) afin d’éviter qu’il s’ennuie.

Enfin, si votre terrain n’est pas suffisamment grand pour pouvoir le fournir en herbe toute l’année, il faudra penser à le complémenter en foin pendant la période hivernale.


·         L’eau, cet élément indispensable !!!!


Un cheval boit entre 20 et  40 litres d’eau par jour en hiver et 60 à 80 litres d’eau par jour  en été (pouvant même atteindre les 100 litres lors de fortes canicules comme celle que nous subissons cette année).

C’est pourquoi, il faudra toujours veiller à lui apporter eau fraîche en grande quantité et que celle-ci soit potable. (Lorsque je dis « potable » cela ne signifie pas forcément de lui apporter l’eau de ville car l’eau d’un puit ou celle d’une mare convient tout autant. En revanche, il faudra nettoyer celle-ci régulièrement et vérifier qu’il n’y a aucun rat crevé ni aucun détritus qui provoquerait un nid à bactéries).

Pour les chevaux vivant au box, l’abreuvoir automatique résout ce problème !
Attention toutefois, aux « petits malins » qui y déposent négligemment leurs crottins ou leurs brins de paille mâchouillés à l’intérieur de celui-ci.

Bref, pour ceux-ci, il faudra faire une tournée journalière muni d’une éponge afin de retirer tout élément pouvant obstruer le bon fonctionnement de l’abreuvoir.

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