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mercredi 25 mai 2016

Ces disciplines qui me font vibrer


Des passions dans la vie, j’en ai quelques-unes et pas forcément lié au domaine équestre.

Je pourrais vous parler des sports mécaniques principalement la moto que j’ai adorée depuis ma plus tendre enfance et des anecdotes qui s’y rapportent.


Dès l'âge de 9ans, déjà en selle...

 
Il y a également le tuning. Mais si j’aime les voitures customisées, je n’ai pas mon permis et c’est là mon drame.
Rencontre tuning en 2007 à La Londe (Rouen)

Ma passion pour les animaux en tout genre (d’accord j’avoue, je suis arachnophobe !) ou bien les randonnées qu’elles soient pédestres ou équestres et principalement mon amour pour le Var…

Pic du Dramont : le château qui inspira Hergé pour son album "L'île Noire"


Bref, je pourrais…

Pourtant, c’est sans grande originalité que je vais vous présenter les deux disciplines équestres qui me font vibrer.


·       Le saut d’obstacle

Difficile de parler de ma passion pour cette discipline sans évoquer la personne qui me la transmise.
 
Il s’agit de mon tout premier moniteur d’équitation, Jean-Michel, titulaire du 8ème galop (Si, si il existe des courageux qui en font un peu plus que les autres !!!) qui s’est spécialisé dans l’obstacle et a su le transmettre avec ferveur et passion à l’ensemble de ses cavaliers.

Il nous a tout d’abord appris le respect de notre monture sur des chevaux débourrés dès l’âge de 4ans (et non 2ans et demi comme beaucoup le font à présent….) et à qui il apprenait une solide base de dressage avant de leur enseigner leur métier de « sauteurs » progressivement.

Autant vous dire, qu’il ne fallait pas venir dans notre club pour espérer y voir de jeunes chevaux sauter toujours plus haut dans un rond d’Havrincourt (dont nous ne disposions pas et ignorions à l’époque le vocabulaire !).

Pour nous, la méthode d’enseignement était la même que pour nos amis équidés : progressive et pour espérer, un jour, franchir un obstacle, il fallait déjà que nous soyons irréprochables sur le plat.

Jean-Mi détient encore à ce jour le record du professeur avec lequel j’ai le plus fais de mise en selle et de monte à cru.

En effet, il s’agissait là, de tenir à cheval quelque soit les circonstances. Inutile de vous dire que mettre un cheval au refus lors d’un concours sous prétexte que l’on avait perdu un étrier ne passait pas !

Il y avait également les séances de recherche d’équilibre au-dessus des étriers avec le regard le plus loin possible. Je ne l’apprendrais à personne que si nous regardons le sol pendant que nous franchissons un obstacle, c’est le meilleur moyen de finir « au tas ».
 
 

A la « maison », nous sautions tous les profils d’obstacles que nous pourrions retrouver lors d’un concours : Vertical, Oxer, Oxer polonais, plus rarement le spa avec ou sans soubassements mais toujours à une hauteur inférieure de celle que nous allions rencontrer.

Le but n’étant pas d’épuiser inutilement les chevaux mais surtout de travailler notre technique, le respect des trajectoires et arriver bien au milieu de l’obstacle.

Enfin, il y avait les jeux, les relais, les défis que nous nous lancions entre cavaliers sur des lignes de cavalettis : sauter avec une main levée remportait 1 point, avec les deux mains 2 points, sans les étriers ou à cru 3 et 4 points.

Bref, une activité ludique et amusante qui permettait d’apprivoiser le saut pour les moins courageux d’entre nous.
 
 

 

Après une traversée du désert puis m’être retrouvée dans un club très orienté concours qui m’a déplu (voir article  Rencontre et expérience), c’est en 2010 que j’intègre le club de Gaëlle et y découvre la discipline suivante :

 

·       L’équifeel

 
Je ne vous mentirais pas, les débuts furent difficiles.

Je me souviendrais toujours de ma première séance : Gaëlle  m’avait attribué Pakman mais nos deux énergies réunies ensemble donnèrent un cocktail explosif pendant tout le cours.

 
Mais le plus compliqué pour moi fut sans doute de me débarrasser de ma casquette de « cavalière ».

Il m’a fallu du temps avant de réussir à me remettre en question et balayer certaines connaissances que je pensais savoir sur l’équitation ou les chevaux de manière générale.

La ponette avec qui j’ai réellement progressé fut Orleans. Elle était capable par ses réactions ou au contraire, son absence de réaction m’indiquer si je lui demandais l’exercice demandé correctement ou non.

Malgré tout, même grâce à son aide, la connexion n’était pas toujours au rendez-vous.

Concours Equifeel avec Orleans en 2011
 

 
Le déclic vint lorsque j’ai commencé à travailler avec Abyssal.
 

Comparé à Orleans, il n’était pas un crack dans cette discipline loin de là… Cependant, il y avait ce « petit quelquechose » de spécial entre nous qui faisait que nous nous entendions bien et réussissions à nous connecter l’un à l’autre pour progresser ensemble.

Concours Equifeel avec Abyssal en 2012
 

 
C’est pourquoi, lorsqu’en 2013 j’ai acheté Orleans et Dalawan alors âgé de deux jours, mon compagnon et moi-même avons utilisé les bases que nous avions dans cette discipline pour éduquer le poulain.

Au début, nous prenions la mère comme modèle en lui demandant d’effectuer un exercice devant Dalawan tenu en licol qui observait la scène.

Puis nous répétions le même exercice avec ce dernier qui l’exécutait sans doute par mimétisme.

 

Aujourd’hui, nous n’utilisons Orleans que très rarement et seulement dans les cas où Dalawan ne comprend pas ce que l’on attend de lui.

 

Grâce à l’équifeel et notre forte complicité, il est devenu un poney très sûr de lui qui nous fait une confiance aveugle et préfère la compagnie des humains plutôt que celle de ses congénères (mais ceci est une autre histoire que j’aurais peut-être l’occasion de vous raconter un jour).

 

 
Et ma ponette dans tout ça ?

 
Très amoureuse de mon compagnon, elle forme un vrai couple avec lui ce qui ne nous empêche pas d’avoir de beaux moments toutes les deux comme le démontre la photo ci-dessous.

Balade dans les bois en semi-liberté

 

 

Cet article participe à la 27ème édition de la Cavalcade des blogs que j’ai eu le plaisir d’organiser.

 

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