Pour ma seconde participation à la cavalcade des blogs, j’ai décidé de répondre à la question d’Emmanuel du blog Jardin et chevaux : Quel livre recommande-je ?
La semaine dernière, je vous ai fait l’analyse d’un film sorti il
y a quelque mois : En équilibre.
Celui-ci étant lui-même
inspiré du livre que je présente aujourd’hui : Sur mes quatre jambes.
Couverture du livre |
·
Pourquoi ce livre ?
Depuis plusieurs années,
j’ai pu observer qu’il existe un décalage entre un roman et son adaptation
cinématographique.
Par exemple, pour ceux
ayant vu l’homme qui murmurait à
l’oreille des chevaux et ayant lu le livre de Nicholas Evans, vous aurez
probablement constaté que la fin est différente.
Concernant « Sur mes
quatre jambes », il ne s’agit pas juste d’une légère modification mais
d’un réel fossé entre l’autobiographie et son adaptation cinématographique.
Cependant, ce fut un mal
pour un bien puisque le manque d’information du film m’a donné envie d’acheter
ce livre et d’en savoir davantage sur la vie de Bernard Sasché.
Comme il est difficile de
parler d’un roman sans en révéler le contenu, voici la véritable histoire dans
ses grandes lignes :
La première expérience de
B. Sasché avec nos compagnons équins se fait en Bretagne à l’âge de 7ans où il
fit sa première « cascade ».
Il décrit avec précision
la manière utilisée pour rendre le plus placide des poneys shetlands en un vrai
cheval de rodéo.
Des années plus tard, à
l’âge de 17ans, il intègre une formation au haras du Pin censée durer 3ans qui
lui apprendra à effectuer des soins courants (curage des boxs, détection des
plaies etc.…), de tenir en selle au point de devenir « indévissable »
(selon ses propres termes) mais aussi de débourrer les jeunes chevaux.
Il y découvrira également trois
grands préceptes d’hommes de cheval qui ne le quitteront jamais. Il s’agit
de :
« Demander peu, recommencer souvent et
récompenser beaucoup » par Beudant
« En dressage, au commencement pour aller
vite, il faut savoir aller lentement » par Baucher et « Calme, en avant, droit » par le
général L’Hotte.
Cependant, sa dernière année
fut écourtée après s’être embrouillé avec l’un de ses professeurs et le décès
prématuré de sa mère.
Ce fut un tournant décisif
dans sa vie qui lui permit de rencontrer des personnes qui le feront passer d’une
équitation « classique » au dur métier de cascadeur.
Jeff, son premier
« maître d’école », lui apprit les rudiments de son futur métier
aussi bien à pied (escrime, etc.…) qu’à cheval.
Ensemble, ils se produisirent lors des spectacles du château de Saint-Fargeau.
Lorsque B.Sasché le
quitta, il estima avoir appris le maximum de lui.
C’est en 1987 qu’il
rencontra Mario Luraschi et qu’il devint vraiment reconnu grâce à lui. Il a
d’ailleurs réalisé de nombreuses cascades dans ses films comme par exemple La fille de d’Artagnan.
Malheureusement, c’est
aussi sous sa direction qu’il eut son accident et qu’il perdit l’usage de ses
jambes.
Ayant une volonté de fer et un moral d’acier, il s’est battu pour
pouvoir un jour remonter malgré son handicap, ce qu’il n’a pas manqué de faire
neuf mois après son accident, et de participer aux championnats paralympiques
au nez et à la barbe du corps médical qui lui avait dit que c’était impossible.
Aujourd’hui, il donne des
cours à des cavaliers ou à des chevaux (parfois même aux deux) blessés par la
vie et ayant perdu confiance en eux dans son écurie à Tourly dans l’Oise.
Voici son site : http://www.bernardsachse.com/l_enseignement.ws
·
En conclusion
Cet homme offre plein
d’espoir aux personnes souffrant d’un handicap et démontre à quel point la
citation : « Quand on veut, on peut » est
réelle. C’est vraiment ce qui m’a plu dans ce livre ainsi que la leçon que j’en
ai tiré.
Enfin, j’ai envie de vous
conseiller d’acheter ce livre plutôt que de voir le film (qui au final, est une
vraie daube).
Pour ceux ayant déjà
acheté le DvD, c’est bientôt Noël alors
n’hésitez pas à l’offrir à votre pire ennemi et de vous régaler en lisant ce
roman.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire